Les couleurs de la lumière en provenance de la surface des exoplanétes pourraient aider les scientifiques à localiser la vie
extraterrestre, grâce à une nouvelle base de données créée par une équipe de chercheurs.
Lors de la recherche de vie extraterrestre, les astrobiologistes recherchent généralement, pour letype de vie que nous connaissons, quelque chose de similaire aux formes de vie sur Terre.
Les scientifiques de l’Institut Max Planck pour l’astronomie, de l’université Cornell et du Centre de recherche Ames de la NASA, ont créé un catalogue en couleur qui contient les signatures de
couleur de réflexion de la vie de la Terre qui pourraient être trouvées sur la surface de mondes extraterrestres.
Si l’on arrive à déterminer des signatures spécifiques de la vie en examinant le spectre lumineux émis par l’une de ces terres lointaines, on obtiendra alors le niveau des probabilités, plus ou moins fortes, et peut-être même de quasi certitudes.
Le média CORNELL explique q’une planète reflète en effet la lumière de son soleil, mais le spectre lumineux qu’elle retransmet contient nombre d’informations sur sa composition. Chaque élément présent va émettre une certaine signature lumineuse, qui permet d’en détecter la présence. C’est le cas par exemple pour l’oxygène dans une atmosphère, pour l’eau à la surface.., et donc pour les éventuelles formes de vie qui pourraient s’y trouver.
Il est probable que la vie sur les exoplanètes évolue par différentes étapes unicellulaires avant de devenir un organisme multicellulaire,” explique l’équipe de recherche.
“Cette base de données nous donne un premier aperçu de ce à quoi la diversité des mondes lointains pourrait ressembler, explique Lisa Kaltenegger, professeur d’astronomie à l’université Cornell (USA) et co-auteur de l’article.
“Nous avons observé une vaste palette de formes de vie, y
compris quelques-unes provenant des plus extrêmes régions de la Terre”.
Des extrêmophiles, organismes qui vivent dans des conditions extrêmes, sont inclus dans cette base, ce qui présente un intérêt certain puisqu’ils auraient davantage de chances de se
développer dans des lieux où la vie serait difficile.
“Cette base de données nous donne un premier aperçu de ce à quoi la diversité des mondes lointains pourrait ressembler, explique Lisa Kaltenegger, professeur d’astronomie à l’université Cornell (USA) et co-auteur de l’article.
“Nous avons observé une vaste palette de formes de vie, y
compris quelques-unes provenant des plus extrêmes régions de la Terre”.
Des extrêmophiles, organismes qui vivent dans des conditions extrêmes, sont inclus dans cette base, ce qui présente un intérêt certain puisqu’ils auraient davantage de chances de se
développer dans des lieux où la vie serait difficile.
Huit des 137 échantillons de micro-organismes utilisés pour mesurer les bio-signatures.
Pour chacun d’entre eux, l’image du haut est une photo normale de l’échantillon, et celle du dessous une image agrandie 400 fois. (NASA)
“Nos résultats montrent l’étonnante diversité de vie que l’on peut détecter à distance sur les exoplanètes'' explique l’un des associés de recherche de l’équipe.
“Nous explorons pour la première fois les signatures de réflexion de la diversité des micro-organismes pigmentés et isolés à partir de différents environnements de la planète - y compris chez les extrêmophiles...''
Tous les 137 types de formes de vie dans le catalogue sont consultables ICI.